Clara, première nuit au Club Lola

Les Confidences de Clara

Les Confidences de Clara – Une série de révélations

Je suis Clara. J’ai 29 ans, je vis à Bordeaux, et la nuit, je découvre un monde dont je ne soupçonnais ni les règles, ni le pouvoir.

Je suis professeure de littérature au lycée, amoureuse des mots, des silences, et des émotions cachées entre les lignes. Mais depuis peu, une autre histoire s’écrit en moi. Une histoire où les corps parlent, où les regards écrivent, où les plaisirs se lisent sur la peau.

Cette première nuit au Club Lola n’était que le début. Depuis, chaque retour, chaque rencontre, chaque frisson compose un nouveau chapitre de mon éveil.

Ce que vous allez lire, ce sont mes confidences. Celles d’une femme curieuse, parfois timide, souvent troublée, mais toujours sincère.

Et ce soir-là…


Je suis arrivée avec le cœur battant et un frisson sous la peau. Ma robe noire épousait mes courbes comme une promesse, légère, glissante, complice. Ma peau est laiteuse, parsemée de taches de rousseur discrètes. Mes cheveux, longs et auburn, ondulent légèrement jusqu’au bas de mon dos. J’ai des yeux noisette, que l’on dit expressifs. Une bouche pleine, souvent mordue par l’attente.

Sous la dentelle fine, je ne portais presque rien. Une envie d’abandon, cachée sous une élégance feinte.

À la porte, un homme m’a accueillie. Regard profond, sourire lent, voix chaude. — Vous êtes attendue.

Ses yeux m’ont effleurée de haut en bas, sans lourdeur, mais avec cette intensité rare qui fait naître la chaleur juste sous le nombril. Un frisson m’a parcourue alors qu’il me guidait à travers un couloir au parfum d’ambre et de peau chauffée.

Le bassin m’a happée. L’eau brillait sous les lumières dorées, épousant des corps déjà en osmose. Des rires bas, des soupirs, des gestes qui se frôlent et se prolongent… Un couple s’enlace au bord, leurs souffles se mêlant au rythme moite de la vapeur.

Je me suis approchée. Sans un mot, je me suis installée sur une banquette moelleuse, le regard flottant sur la scène vivante et troublante qui s’offrait à moi.

Juste devant moi, une femme blonde à la silhouette élancée, nue sous une légère robe transparente, caressait langoureusement la cuisse d’un homme allongé. Il fermait les yeux, la tête renversée, pendant que ses mains exploraient les seins d’une autre femme à ses côtés. Un trio fluide, silencieux, presque chorégraphié.

Un peu plus loin, deux femmes échangeaient un baiser d’une lenteur presque irréelle, leurs corps enlacés dans l’eau chaude du bassin. Elles se regardaient dans les yeux, et ce regard disait tout : la confiance, la jouissance, l’abandon.

Je n’avais jamais vu de scènes aussi sensuelles. Rien de vulgaire, tout était fluide, incarné, lent, maîtrisé. Et pourtant… terriblement excitant.

J’ai croisé le regard d’un homme qui me fixait depuis un lit à baldaquin. Il était nu, beau, viril. À ses côtés, une femme, genoux écartés, s’offrait à lui dans un rythme cadencé. Il la tenait par les hanches, sa bouche ouverte sur son cou, pendant que leurs corps s’unissaient dans un murmure charnel. Ils savaient que je les observais. Et ça les excitait.

Mes cuisses se sont serrées malgré moi. Ma respiration s’est alourdie. Je ne bougeais pas. Je regardais.

Je me suis sentie spectatrice… mais complice. Mon corps réagissait à tout : au souffle d’un râle, à l’éclat d’un rire, à la moiteur ambiante.

Je ne voulais pas partir.

Un couple s’est approché. Elle m’a souri. Lui aussi. Sans mot. Mais tout était dit. Je n’ai pas bougé. J’ai simplement baissé les yeux et murmuré un sourire.

Ils ont compris. Je n’étais pas encore prête. Mais je le serai.

Quand j’ai quitté le club cette nuit-là, la peau encore brûlante, les pensées déréglées, le corps vibrant, je me suis promis une chose :

je reviendrai. Et la prochaine fois, je ne serai plus seulement celle qui regarde.


Ce soir-là, j’ai franchi un seuil. Et tout me dit que je vais y retourner.